Auteur : Clotilde

La culpabilité

Pouvez-vous imaginer votre vie sans culpabilité? Et sans jugement de soi!
D’accord, vous vous sentez responsable de vos actes!
Mais, quand même! Vous n’avez pas l’impression de vous accuser un peu trop vite!culpabilite 3
Oui! Vous direz que vous êtes responsable de vos enfants, de vos parents, …Vous avez des responsabilités à votre travail, dans une association, dans votre village, auprès de vos amis, dans votre quartier ….Vous vous sentez donc trop en charge de leur bien être.
Vous souffrez de votre hypersensibilité, et, donc de culpabiliser pour rien.

Mais, votre juge intérieur a la manie de taper son marteau et de vous asséner des sentences, des jugements, parfois à perpétuité. Vous vous retrouvez donc prisonnier, avec une impossibilité de sortir de cette prison dans laquelle vous vous êtes enfermée.

Bien sûr, avoir le sens des responsabilités, et reconnaître ses fautes sont des atouts. Cependant, lorsque cela devient un fardeau, la culpabilité ressentie est une entrave.

Vous regrettez de vous énerver auprès de votre jeune fils (fille) lorsqu’il( elle) tombe dans le parc; d’avoir crier auprès de la guichetière dans une administration! Passant en voiture, vous vous dites que auriez pu faire quelque chose pour cette personne que marchait sous une pluie battante. Vous vous dites que vous auriez pu faire un effort pour être présent, comprendre votre mari, votre épouse, votre femme, votre conjoint (e), votre compagnon, votre ami(e), ou jouer avec vos enfants! Vous auriez pu être au chevet de votre père (mère) au moment de sa mort. Vous ne voudriez pas que vos enfants vivent un divorce, car vous avez trop souffert de celui de vos parents, et vous culpabilisez de vivre une double vie… .

Eh, Oui! Chaque individu manifeste de manière et pour des raisons différentes, un sentiment de culpabilité, de plus ou moins grande intensité.

Ce sentiment de culpabilité peut envahir tout l’espace intérieur, et empêcher une liberté d’expression de vivre.

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Pourtant, le sentiment de culpabilité est notre lot commun. Celui-ci nous permet de freiner nos pulsions destructrices, meurtrières, de réparer les fautes, et de prendre conscience de la souffrance de l’autre. C’est une alerte, lorsque nous sortons du cadre des lois humaines fondamentales.

«Un sentiment de malaise, une lourdeur, un remord sont parfois là présents en nous sans motifs apparents. Morale religieuse, fruit du pêché, nous serions donc liès à une chaîne transgénérationnelle, avec également le poids attaché à notre naissance. Même si le sentiment de culpabilité est intimement lié au simple fait d’être humain, une question demeure: Mais, pourquoi certains éprouvent ils plus de culpabilité que d’autres?»

«La culpabilité est d’abord une affaire d’histoire personnelle. Ceux qui souffrent de la «maladie du scrupules» (termes employés par la philosophe Nathalie Sarthou-Lajus) auraient intériorisé le sentiment de faute de leurs éducateurs, en premier lieu leurs parents, incapables d’éduquer sans culpabiliser leur progéniture. Ainsi la culpabilité se transmet de génération en génération, fait des ravages particulièrement lorsqu’elle reste insidieuse et non conscientisée.»

«Certains, comme le psychanalyste Moussa Nabati, s’intéressent particulièrement aux racines de la culpabilité dans la petite enfance.»

«Parfois, sans avoir été personnellement visé, écrit -il, l’enfant se trouve être le spectateur impuissant d’un drame touchant ses proches: la mésentante conjuguale, le divorce, la maladie, la dépression, ou la mort d’un parent … . L’enfant se croit alors coupable comme si tout ce qui était produit de négatif était de son seul fait et de sa faute, suscité par sa présence néfaste et mortifère. Une culpabilité qui se voit encore attisée lorsque l’enfant est confronté à un «impossible interne», c’est à dire quand il se trouve impuissant à écarter, à neutraliser un mal le touchant lui ou touchant ses proches. Il se pense «nul», incapable, pas à la hauteur… .»

«A l’origine la culpabilité est une cellule saine. Puis, elle se developpe chez certains de manière anarchique, envahissant tout leur existence, et s’exprimant à mauvais escient» affirment Yves-Alexandre Thalmann, psychologue et animateur de stages centrés sur la guérisson de la culpabilité….

Eh, vous voilà! Donc! À l’âge adulte avec des Saint-Bernard, des bons Samarithain, mère Thérésa…«Pour apaiser leur culpabilité d’avoir manqué d’amour dans leur petite enfance; Ils chercheront d’un côté à se faire malmener en s’interdisant inconsciemment le bonheur, et de l’autre à se racheter en se sacrifiant aux autres, ou en tentant de réparer les dégâts imaginaires qu’ils ont cru avoir causés» explique Moussa Nabati.

«Votre sentiment d’avoir failli, ou d’être en cause lorsqu’un proche a un souci, ou que votre entreprise enregistre de mauvais résultats vient d’abord d’une culpabilité de fond qui a peu à voir avec la situation présente. Pour sortir de la spirale, Yves-Alexandre Thalmann vous invite à vous rappeler tous les événements donc vous n’êtes pas responsables et sur lesquels vous n’avez aucune prise.

Né dans la culpabilité ou particulièrement sensibilisés à elle, vous ne disposez que d’un outil majeur pour vous libérer: L’examen entre SOI et SOI.

Avec une interrogation majeurs comme toile de fond:

                  «Est-ce que cette culpabilité est là pour vous faire avancer ou n’est elle qu’un résidu du passé?  Que pouvez-vous encore réparer? Au contraire sur                            quoi pouvez-vous lâcher prise?»

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Aussi, apprenez à faire la différence entre une culpabilité, moteur de progression, et une autre mortification inutile ( un emprisonnement).

«En ce sens, l’écrivain américain Paul Auster a raison d’affirmer que «la culpabilité est un aiguillon puissant». En nous invitant à discerner, puis à alléger les fardeaux les plus inutiles, elle nous aide à avancer».

Dans la culpabilité, vous constatez dans le rapport à l’autre, la prise en compte que celui-ci devient plus important que soi.

Voilà, et si au lieu de vous sentir coupable pour tout, vous étiez uniquement responsable de vous, de vos ressentis, de vos joies, de vos peines et preniez en compte vos sentiments (parfois d’impuissances).

Aimez vous ! sentez en vous la vie, la chaleur de l’instant !

Aimez cet autre comme il est, laissez lui la chance de vous montrer ce qu’il est , en évitant de l’étouffer avec votre culpabilité.

Prenez soin de vous ! afin de prendre soin de cet autre tant aimé.

 

Article extrait de l’article «cessez de culpabiliser pour rien!» de Psychologie -septembre 2006 
Livres autour de la Culpabilité mentionnés dans cet article: Natahlie Sarthou-Lajus: «La culpabilité» ; Moussa Nabati: «Le bonheur d’être soi» ; Yves-Alexandre Thalmann: «Au diable, la culpabilité», Lire aussi «Responsable, Oui! Coupable, Non!»

L’engagement

 

Pour un certain nombre d’entre vous, l’engagement est un acte difficile.  Cette difficulté reflète un mal être profond, celui de prendre des risques :

  • risque de vous engager avec vous-même
  • risque de vous engager avec l’autre
  • risque d’échouer ou de décevoir
  • risque de se confronter à ses propres désirs
  • risque de prendre conscience de vos peurs.

Les peurs peuvent être un frein à votre évolution :

– la peur de l’échec, peur de se tromper, peur de regretter, peur de miser “sur le mauvais cheval” ,

– la peur d’aimer, peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir, peur l’aller vers l’autre;

peur de poser des choix …

Toutes ses peurs deviennent des murs infranchissables. Et vous voilà! coincez ! calez les pieds dans vos starting blocks ! Prêt à partir, mais figer, avec l’idée  que “Se tromper” devient la pire infamie, une honte, et qui peut tellement abîmer votre image!

Vous en venez donc à fuir l’autre avec qui vous avez commencé à construire une relation et qui maintenant vous en demande un peu plus : une vie de couple sous le même toit, un désir d’enfant, l’achat d’un bien en commun… . Vous prenez la poudre d’escampette devant ces diverses propositions que vous offre votre vie. Vous ne pouvez choisir, et choisissez de ne pas choisir . Vous ne vous engagez pas, vous restez dans une position de repli, qui peut vous conduire petit à petit à l’isolement sociale, et à la dépression.

S’éloigner des autres, c’est avant tout s’éloigner de soi, de vos sentiments profonds, vos émotions qui vous rendent tellement vivants ! Lorsque vous décidez de “rompre” ou de “renoncer” à l’engagement, vous oubliez souvent que l’autre vous attend. Cette décision d’éviter l’engagement met en lumière l’engagement lui-même. Vous ne respectez pas l’autre, et vous finissez également par ne plus vous respecter , et ne plus vous ancrer dans votre parole donnée.

Sortir des troubles de l’engagement

C’est prendre conscience de vos ressentis, de prendre en compte vos sentiments, vos émotions. C’est s’appuyer  sur votre corps et vos ressentis profonds, afin d’apprendre à vous respecter dans  ce que vous êtes réellement. C’est apprendre à vous tromper  à votre mesure. C’est affronter, apprivoiser vos peurs au lieu de les fuir. C’est accepter son passé comme une élément déterminant de son présent pour considérer la vie, comme un vécu de chapitres successifs.

S’ENGAGER c’est effectivement prendre un risque majeur, celui de se faire confiance dans vos capacités à affronter, à puiser le bon en vous-même et en chaque relation, et à jouir du PRESENT.

 

Le Passé, Refuge ou prison

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Le plaisir du souvenir. C’est la joie des retrouvailles avec Soi.

Rassurant, toujours à portée d’imaginaire, “le souvenir est le seul paradis dont vous ne pouvez être chassé”. S’y retrouver, c’est suspendre un instant le temps et l’agitation, l’urgence, l’inquiétude face au “futur” à préparer.

Chaque plongée dans le passé serait une quête d’un amour perdu. Quête vaine, puisque cet amour parfait n’a jamais été reçu. D’où, la difficulté à s’affranchir du passé :”Cela suppose de quitter une position infantile d’attente de consolation; c’est accepter la réalité de la perte, du manque.”

Si vous idéalisez facilement le passé, c’est aussi parce que “dans l’effort de mémoire, votre inconscient se charge d’aller chercher ce qui est, suffisamment acceptable pour vous et de laisser aux profondeurs ce qui l’est pas.”

Combien le passé, peut être “un fossoyeur du présent“. Collé au passé, il devient impossible de goûter ce qui se donne à vivre. Et la douce nostalgie de virer à la mélancolie, voire à la dépression.

On ne peut pas se libérer de son passé si l’on cherche à s’en débarrasser” : Regardez en face la souffrance que ces manques ou expériences qui nous hantent, ont générés …

Il est indispensable de s’autoriser à être déloyal envers sa mère, son père et sa famille… Mais, ces règlements de compte ne doivent pas se faire ouvertement mais en nous. 

Alors, et suivant un processus aidant du thérapeute, vous devenez capable de voir, non plus ce que vous n’avez pas reçu ou ce qui vous a fait souffrir, mais ce que vous avez reçu et ce qui vous a fait grandir.

Le passé n’apparaît plus comme un poids mais comme une ressource. Et, cessant d’être la victime d’un temps perdu qui n’existe plus, vous pouvez redevenir l’acteur qui vous appartient vraiment : PRESENT.

“Les vérités, comme le soleil ne peuvent se regarder en face”. La fin de l’aveuglement, la remémoration d’instants difficiles qui vous avez refoulé, est source de changements car quelque chose se libère clairement.

   IMG_1567 Vous coïncidez davantage avec ce que vous êtes. Vous êtes plus clairvoyant et, grâce à cela, un certain nombre de situations qui constituaient  des freins de compréhension au changement, peuvent se débloquer.

Le corps aussi se souvient. Il ne ment pas. Il dit nos troubles, nos conflits, nos souffrances.

Extrait de l’article de Anne-Laure Gannac

Extrait de l’article … dans “Psychologie magazine”

Site en cours de Construction Trouver l’extraordinaire dans l’ordinaire

CLO1 DIOR_Adjani

 

Basé entre la Gare et le Centre ville de Lons le Saunier (Jura), le cabinet de psychothérapie est un lieu de parole protégée par le secret professionnel dans lequel, je reçois en séance individuelle, et de couple, les adultes, les adolescents, et les enfants pour trouver soutien et réponses.

 

  • Vous vous sentez en difficultés car votre vie a subi des changements importants
  • vous ressentez un inconfort et un grand manque de confiance en soi
  • Votre vie vous paraît triste, entravée, difficile
  • vous vivez des phobies, des dépendances

===> Que de Questions ! Pourquoi ?

Vous voulez :

  • vous en sortir
  • trouver du sens
  • vous comprendre
  • comprendre votre couple
  • alléger votre relationnel

Pourquoi faire une psychothérapie ?

La psychothérapie est un moment privilégié de votre vie, que vous choisissez de vivre pour vous retrouver vous-même et vous ressourcer.

En tant que Thérapeute, je travaille avec vous pour vous accompagner dans la recherche de votre être véritable, à travers la compréhension de vos processus conscients, et inconscients en relation avec vous-même et votre créativité.

Avec vous, nous mettons des mots, des émotions, des sensations à tous vos maux du corps et de l’esprit afin qu’ils prennent corps avec vos mots.

Pour cela, j’utilise essentiellement l’Analyse PsychoOrganique, ainsi que d’autres techniques et outils, afin de prendre soin de vous en accueillant l’expression de ce que vous êtes.

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Vous avez toujours au moins 2 choix qui s’offrent à vous dans toute les situations :  -Ne rien faire et subir ou Choisir de vous en sortir !

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